2044, Paris
Dans une fan zone à Paris, le soleil d’été brille haut dans le ciel, projetant une lumière éclatante sur les écrans géants qui dominent les Champs Elysées. Les Jeux Olympiques de 2044 se déroulent à Dubai, et bien que les stades soient à des milliers de kilomètres, l’excitation est palpable au cœur de la capitale française.
Les haut-parleurs diffusent les commentaires en direct, tandis que les écrans affichent les performances des athlètes français en temps réel.
Sophie, une jeune parisienne de 25 ans, est venue avec son groupe d’amis pour assister aux finales de l’athlétisme.
« Allez Marie-Jo, tu peux le faire ! » crie Sophie, les poings serrés de tension.
À côté d’elle, Thomas, son ami d’enfance, ajuste son smartphone VR. Grâce à cette technologie, il peut vivre la course comme s’il était au bord de la piste à Dubai.
La foule retient son souffle alors que le coup de pistolet retentit, et les athlètes s’élancent. Les secondes s’étirent tandis que les regards restent fixés sur les écrans. Puis, c’est l’explosion de joie. Marie-Jo, la sprinteuse française, franchit la ligne d’arrivée en première position.
« Elle l’a fait ! Elle a gagné ! » hurle Sophie, sautant dans les bras de Thomas. La fan zone éclate de célébrations, les chants et les acclamations résonnent à travers la place.
Pourtant, derrière cette euphorie, une réalité plus sombre plane. Les billets pour Dubai étaient hors de portée pour la plupart des spectateurs français, et les restrictions environnementales strictes ont rendu les voyages internationaux plus complexes. Ces fan zones, bien que festives, reflètent une nouvelle normalité où la distance géographique et les enjeux écologiques modèlent l’expérience du tourisme sportif, connecté mais distant, partagé mais fragmenté.
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